La baisse de sécrétion des hormones féminines, notamment à la ménopause ou après un traitement anticancéreux (par ex. la prise tamoxifène contre le cancer du sein), favorise l’apparition de multiples symptômes, dont les femmes entre 25 et 80 ans s’accommodent généralement en silence.
L’amincissement de la muqueuse vaginale entraîne des manifestations désagréables, telles que démangeaisons, brûlures, dessèchement de la muqueuse ou incontinence urinaire, qui peuvent provoquer d’importants désagréments.
Or, le laser vaginal peut soulager ces symptômes, en particulier les douleurs pendant les rapports sexuels, de façon rapide, sûre et confortable.
Cette méthode a également fait ses preuves dans le traitement du lichen scléreux, une maladie inflammatoire de la peau généralement localisée à l’entrée du vagin.
Le traitement au laser est une technique non invasive. Quasiment indolore, il peut être pratiqué chez le gynécologue et dure environ 5 minutes. Il ne requiert pas l’administration d’hormones et la patiente n’est pas incommodée. En général, on observe une réduction des symptômes de jusqu’à 90 % après 3 séances (cf. IRCCS, San Raffaele).